Un accès universel sera un vecteur de justice et de paix dans le monde
Pour ceux vivants dans un pays économiquement fort, il est souvent difficile de concevoir les obstacles rencontrés par les populations pour qui l’accès à l’eau potable n’est pas une réalité. Imaginez un instant, ne pas avoir d’eau potable à votre robinet, ou pire ne pas avoir de robinet, qu’il soit individuel ou collectif. Imaginez-vous, devoir parcourir des kilomètres chaque jour pour simplement aller chercher l’eau nécessaire à votre famille.
Imaginez-le vraiment…
Alors, votre quotidien n’a plus la même saveur. Tout se complique ! L’hygiène, l’alimentation, la santé, l’école, le travail, tout, absolument tout est différent. Et cette réalité est vécue par des milliards de personnes dans le monde qui sont chaque année victimes de maladies hydriques.
Adapter les réponses humanitaires d’accès à l’eau potable
Assumer nos responsabilités collectivement
L’eau est une composante essentielle de notre environnement. Son accès inégal entre les êtres humains illustre la situation de l’humanité face au dérèglement climatique. Demander aux pays et populations les plus pauvres des efforts sur leur impact sur la planète alors qu’ils n’ont pas le minimum vital est un non-sens. C’est une démarche irréaliste et égoïste. Souvenons nous de nos engagements à horizon 2030 et ne renvoyons pas nos responsabilités vers ceux qui souffrent, déjà, le plus.
Nous avons besoin de coopération entre :
- les gouvernements nationaux et locaux qui ont la légitimité d’agir,
- les ONG qui ont la connaissance des réalités terrains,
- les entreprises sociales qui innovent pour l’humanitaire
- les grandes entreprises qui s’engagent socialement et financièrement.
Nous savons à présent que chaque maillon de cette chaîne a son rôle à jouer et des responsabilités à assumer. Ceci dans le but d’apporter la justice sociale sur notre planète et en protégeant ses éco-systèmes. Seules, les ONG sont confrontés aux réalités terrains et à la globalisation et à la multiplication des besoins. Seules, les entreprises sociales et les grandes entreprises rencontrent des difficultés pour accorder les besoins et les solutions. Seuls, les gouvernements sont face à l’inadéquation de leurs ressources et des besoins des populations mais doivent agir vite.
C’est ensemble que nous apporterons des solutions plus performantes, plus agiles, adaptées, rapides à déployer et durables.
La technologie sauvera-t-elle le monde ?
Certains croient naïvement que la technologie sauvera la planète. La technologie doit être au service de l’humain et non l’inverse. Aussi, elle doit être pertinente et adaptée aux besoins réels des populations pour favoriser la sensibilisation et l’éducation de tous. Cet aspect est encore trop limité dans les innovations humanitaires qui, bien souvent, ne permettent pas de transformer les comportements. Nous pensons que le pari de la technologie sauveuse de tous les maux du monde est trop incertain et préférons l’action et la collaboration. La technologie est un outil qui doit être mis à disposition du plus grand nombre. Dès lors qu’elle impacte favorablement le sort des plus démunis d’entre nous, son effet est réel, pertinent. Son acceptation est alors naturelle. Le défi doit être relevé aujourd’hui avec nos outils actuels et ne pas être remis à un demain plein de promesses hypothétiques.
La collaboration est la voie qui nous conduira vers des solutions agiles et durables pour tous
Le monde d’avant se meurt et s’accroche de sa main avide et destructrice à ses propres lambeaux. Veillons à ce qu’il n’emporte pas toute la planète dans sa chute. L’heure est de choisir, chacun à son niveau, gouvernements, ONG, entreprises privées, citoyens. Si nous voulons continuer cette quête de matérialité mortifère ou si nous décidons que dans un monde fini, chacun doit pouvoir disposer de services minimums afin de mener une vie digne et fraternelle. La diminution de la consommation dans les pays les plus riches, parallèle indispensable à une égalité entre les hommes ne peut être vue comme une punition. Seuls ceux qui regardent le monde au travers des lentilles du marketing consumériste omniprésent dans nos sociétés le pensent. Pour Fonto de vivo, entreprise engagée, la création de valeur doit avoir un sens qui ne peut pas être la recherche incessante de plus-value. Notre ambition est claire : créer de la valeur pour innover et apporter des solutions simples et durables aux besoins essentiels de l’humain ; Humana solvo.
2030 : Objectifs du Développement Durable des Nations Unies, une coopération pour l’accès à l’eau potable
L'accès inégal à l'eau potable, une réalité de tous les jours
ODD6
L’eau potable pour tous et partout
L’accès à l’eau est un droit fondamental, vital au quotidien pour s’hydrater, se nourrir, prendre soin de soi. L’eau est le dénominateur commun de droits humains permettant à chacun d’être en bonne santé, libre et par conséquent autonome. L’accès à une eau salubre révèle la qualité de vie d’un être humain, sa capacité à pouvoir s’instruire, se construire, s’épanouir, affronter les catastrophes qu’il rencontre sur son chemin, pour lui ainsi que sa famille.
Bien que ce défi représente un ODD, et considérant les avancées réalisées ces vingt dernières années, Solidarités International indique dans son baromètre annuel que l’objectif n°6 [ Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable d’ici à 2030 ] risque de ne pas être atteint. Nous devons renforcer nos efforts rapidement.
ODD 3
Santé et bien-être pour tous
Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes sont exposées chaque année aux maladies hydriques. L’OMS et l’UNICEF révèlent dans le rapport du Joint Monitoring Program for Water Supply 2017 que 361 000 enfants de moins de cinq ans perdent la vie chaque année de la diarrhée causée par un accès inadéquat à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. Une urgence absolue à laquelle il faut apporter des solutions durables.
Être privé d’eau potable a de lourdes répercutions sur la nutrition, renforce la malnutrition infantile et provoque des conséquences à vie pour de nombreuses familles et communautés qui vivent dans la précarité ou dans des zones hors réseau sanitaire.
ODD 12
Consommation et production responsables
Engagés en faveur du développement durable, Fonto de vivo prône des comportements responsables et les favorisent grâce à ORISA®. En effet,le purificateur d’eau est autonome, filtre par pompage manuel et limite ainsi le recours aux énergies. Durable, il limite considérablement l’utilisation de consommables réguliers grâce àune membrane française d’ultrafiltration de haute performance et de longue durée. Enfin, ORISA® est réparable et apporte à ses utilisateurs une autonomie dans le temps en matière de filtration d’eau.
Quelques projets phares
ODD 10
Agir contre la précarité
Nous agissons contre la précarité afin que chaque être humain puisse mener sa vie dans la dignité et l’autonomie. En effet, nous avons déployé 973 purificateurs ORISA® dans le cadre d’une intervention humanitaire à Madagascar avec Médecins Sans Frontières pour lutter contre la malnutrition et notamment la sous-nutrition infantile. Des milliers d’enfants victimes de conditions de difficiles, des conséquences du réchauffement climatique et en situation de famine, ont été pris en charge dans des cliniques mobiles au sein de 17 localités dotées de nos systèmes de filtration autonome.
ODD 11
Soutenir la ruralité
En Colombie, nous avons mené un projet FASEP Innovation verte dans le cadre d’un partenariat France-Colombie, financé par La Direction Générale du Trésor de France. À forte dimension sociale, cette mission repose sur la mise à disposition de purificateurs 2 430 ORISA® au bénéfice de plus de 10 000 personnes dans tout un département de Colombie de plus de 100 000 km2. L’équipe Fonto de vivo LATAM, basée à Bogota, a assuré la logistique sur place, les formations des bénéficiaires et les relations publiques avec les différentes entités locales.
ODD 4
Favoriser l’éducation
Nous agissons pour l’enfance et en particulier pour l’éducation. Les purificateurs ORISA® déployés par nos partenaires sont très souvent remis à des familles et profitent à maintenir les enfants en bonne santé. C’est ainsi qu’il peuvent s’instruire et vivre une vie d’enfant digne et sereine. De plus, nous collaborons avec l’association de parrainage d’enfants Un Enfant par La Main de façon régulière.
En Haïti, nous permettons à 4 400 enfants et 154 enseignants de disposer d’une eau propre tout au long de la journée. Ainsi, ils peuvent respecter les mesures d’hygiènes recommander pour la propreté des mains, qui limitent la propagation des maladies, et s’hydrater en autonomie. 60 purificateurs sont à disposition dans 30 écoles de la Grande Anse. Ce projet a été financé par Capgemini et son unité Europe et mené localement par les équipes de Solidarités International.
ODD 13
Limiter les conséquences du réchauffement climatique
Les catastrophes naturelles qui se succèdent partout dans le monde le démontrent. Le réchauffement climatique entraîne de nombreuses complications notamment pour des populations déjà précaires. Nous oeuvrons pour les limiter et apporter des solutions adaptées. C’est le cas notamment de notre projet avec l’ONG Médecins Sans Frontières à Madagascar. En effet, la famine de la population du sud est en partie causée par la sécheresse qui se renforce de plus en plus sur l’île et entraîne des difficultés pour l’agriculture et ainsi l’alimentation de la population.
De plus, des zones très exposées aux aléas climatiques ou sismiques doivent régulièrement affrontées des catastrophes naturelles. C’est le cas en Haïti qui en a connu plus de 50 depuis 2004. De plus, le phénomène a doublé les 10 dernières années. C’est ainsi que nous avons fourni 496 purificateurs ORISA® pour le Secours populaire français et 405 purificateurs ORISA® pour ACTED, deux acteurs français majeurs qui sont intervenus à la suite du séisme survenu en août dernier dans la commune de Petit-Trou-de-Nippes.
Unissons-nous
Ensemble, réalisons l’Objectif n°6 des Objectifs de Développement Durable
ONG internationales, associations humanitaires, gouvernements, acteurs locaux, grands groupes et entreprises sociales