La COP16 sur la biodiversité, récemment organisée à Cali, en Colombie, a représenté bien plus qu’une simple rencontre sur la préservation de l’environnement. Elle fût un moment crucial pour établir des collaborations et renforcer des actions concrètes en faveur de la biodiversité mondiale et du bien-être des communautés autochtones, gardiennes de la nature.

Pourquoi la Colombie a-t-elle accueilli la COP16 ?

La Colombie est l’un des plus grands réservoirs de biodiversité de la planète. Sa forêt luxuriante et ses écosystèmes uniques abritent une faune et une flore exceptionnelles, dont la préservation est essentielle pour l’équilibre écologique mondial. Mais cette biodiversité est également protégée par les peuples autochtones, qui détiennent un savoir ancestral sur l’agroécologie, la gestion durable des ressources, et le maintien d’une harmonie entre l’homme et la nature.

Ces peuples, malgré leur rôle essentiel, sont confrontés à des défis énormes. La plupart vivent de ce que la nature leur fournit, notamment de l’eau de surface, souvent contaminée et source de maladies hydriques. Face à cette situation critique, nous avons mené depuis plusieurs années des programmes d’accès à l’eau potable au sein de ces communautés vulnérables, ce qui nous a valu l’honneur d’être invités à la COP16.

L’un des objectifs de la COP16 était de transformer les résolutions de la COP15, tenue à Montréal, en actions concrètes pour la biodiversité. Cela passe notamment par le soutien direct aux populations locales et autochtones, qui sont les premières à protéger les écosystèmes dans lesquels elles vivent. Garantir des conditions de vie décentes à ces communautés devient un levier pour préserver la biodiversité.

Des accords prometteurs pour l’accès à l’eau et la santé

Lors de cette COP16, nous avons signé deux protocoles d’accord :

Avec l’UESVALLE, l’Institut d’assainissement du Valle del Cauca, région hôte de la COP16. Cet accord repose sur la mise en place d’un projet pilote dans les communautés indigènes de cette région, en fournissant des purificateurs d’eau ORISA® aux familles vulnérables. Ce dispositif permettra d’offrir une eau saine, réduisant ainsi les maladies hydriques et améliorant la qualité de vie des communautés bénéficiaires. Ce projet inclus un suivi des impacts sur la santé des familles, pour mesurer précisément les effets positifs.

Avec l’Association pour le Développement de la Culture des Peuples Pygmées du Gabon, qui œuvre à préserver le savoir ancestral des peuples pygmées en agroécologie et plantes médicinales. Ce protocole d’accord permettra de tester les purificateurs d’eau ORISA® dans les conditions de vie réelles des Pygmées du Gabon, au cœur de la forêt, tout en respectant et soutenant leurs pratiques traditionnelles. Nous travaillerons avec l’association pour identifier les familles bénéficiaires et monter un projet durable en vue d’un financement à plus grande échelle.

Pour une biodiversité préservée et des conditions de vies améliorées

Ces partenariats incarnent notre engagement envers l’environnement et une meilleure qualité de vie pour les populations autochtones. En collaborant avec des organisations locales, nous cherchons à bâtir des ponts entre préservation de l’environnement, respect des savoirs ancestraux et accès aux services essentiels comme l’eau.

La COP16 n’était pas seulement une réunion de discussions, mais bien un catalyseur d’actions en faveur de la biodiversité et des communautés indigènes. Nous sommes convaincus que ces initiatives contribueront à construire un avenir où l’homme et la nature peuvent véritablement vivre en paix.